Et l'Afrique alors?

Sale temps à Cannes. Vraiment saletés, que ce sommet Afrique-France : inutile et pour ainsi dire mafieux, au cours desquels la France , pourtant grande championne des droits de l'homme semble désavouer l'universalité de ce concept envers les africains.

Qu'ont fait les africains, pour que la France ne cesse, au fil du temps, non seulement de s'ingérer de manière déshonorante dans leurs affaires, mais de nier leur aptitude à conquérir démocratiquement le pouvoir, et l'espoir élémentaire de devenir définitivement maîtres de leur destinée ?

Cette vaste interrogation nécessite, dans la campagne présidentielle française, sans pour autant prétendre occuper une place centrale dans cette élection, que nous posions néanmoins la question aux prétendants sur le devenir de cette Afrique dont on refoule ses fils en détresse mais dont on accepte ses bourreaux valises pleines de billets volés.

La politique en France doit changer; elle va changer ! Qu'en sera-t-il de l'approche que la nouvelle classe dirigeante française aura des questions africaines dont l'urgence n'est même plus à rappeler ?

On parle de mettre en place plusieurs mécanismes qui permettront de résorber les difficultés que vivent les africains. Cependant le nouveau président pourra t-il résister aux différents clans mafieux qui sévissent sur le continent africain et qui ne veulent surtout pas voir les africains véritablement aux commandes de leur histoire ?

Nicolas Sarkozy ne nous décevra certainement pas, car il ira au bout de sa rupture. Stoppant de ce fait une politique africaine infantilisante et néfaste pour la promotion d'une nouvelle coopération historiques et culturelles en même temps qu'il laissera aux africains le soin de construire eux-mêmes les futur.