EX MACHOS DEVENUS MASO

Publié le par Cyrille TCHAMBA

 C’est fou ce que les temps changent !

50 ans après le droit de vote des femmes, voici une femme représentant un grand parti à l’élection présidentielle.

Ils avaient juré  « les français ne voteront pas pour une femme ».

 Ils avaient pensé à ses occupations « qui s’occupera des enfants ? ».

 Ils l’avaient dénigrés « voici ma politique et non ma politique c’est Voici ».

 Avouons le, ils en avaient trouvées de belles.

On aurait dit que les Halimi, Weil et autres s’étaient battus pour rien, que leur combat s’était dissout dans le temps.

 Pourtant, l’air a changé et les gens veulent du neuf. Ils souhaitent ardemment un renouvellement de cette classe politique, au pouvoir depuis un demi siècle, qui n’a pas su affronter les grandes échéances nationales et internationales et qui, à force d’impuissance, face aux défis de la mondialisation par exemple, a découragé les classes populaires.

 La tendance s’accentuait au fil des élections avec des taux d’abstentions en hausse constante. D’aucuns pensaient que c’était un désintéressement de la politique en général, alors qu’au contraire l’abstentionnisme est la manifestation d’un profond besoin de renouveau politique.

 En tout cas, c’est une belle victoire pour Madame Royal au sein du Parti Socialiste. D’autant plus belle que ses concurrents se sont ralliés « du bout des lèvres » à sa candidature. Ont-ils compris qu’elle peut être une femme, une mère, photogénique et candidate ?

 Passée la campagne interne, reste maintenant à Madame Royal de continuer à  proposer des idées qui, bien souvent, ne sont pas en harmonie avec le « programme » de son parti.

 La candidate devra d’ailleurs démontrer sa capacité à assumer ses contradictions et à proposer aux français des solutions réalistes pour résoudre les difficultés (chômage, baisse du pouvoir d’achat, sécurité, etc.) qu’ils rencontrent au quotidien.

 C’est sur ses propositions en matière économique, sociale et politique qu’on la jugera, seulement sur celles là.

 Et pour l’instant, on n’a pas grand-chose à « se mettre sous la dent » !  

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans egalitesplus

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